C'est ma tocade du moment, la bardane. Après les pétioles, devenus un peu coriaces et amères, j'attaque la tige qui commence à pointer (celles que j'ai cueillies faisaient plus de 50 cm). C'est, à mon goût, la meilleure partie de la plante à manger. Il suffit de couper la tige (au milieu de la plante) à sa base, de l'éplucher (voir ci-dessous) et d'en accommoder les tronçons des différentes façons déjà suggérée dans les précédents messages. La "moëlle" de ces tiges est délicieuse cuite à l'eau ou à la vapeur et assaisonnée à la vinaigrette. J'aime bien aussi à la croque au sel. C'est cette partie de la plante qui rappelle le plus le goût de l'artichaut, je trouve.
Pour peler la tige, il suffit de soulever une partie de la peau à la base et de tirer dessus d'une seule traite jusqu'au sommet. De même que pour les pétioles, pas de problème lorsque la tige est suffisamment jeune. D'ailleurs, en ce moment, les pétioles que je récolte ne s'épluchent plus aussi facilement, il faut y aller avec le couteau à plat tout le long. C'est ainsi que je décide qu'une plante sauvage de cette sorte n'est plus assez tendre à manger et que j'arrête d'en cueillir. Fini, donc, avec ce chapitre, pour la bardane parisienne. Je verrai en Bretagne dans quelques jours...
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