observation préliminaire

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Il est TRES IMPORTANT de lire la présentation complète de ce blog avant de consulter les messages (cliquer sur l'onglet correspondant). En effet, la cueillette des sauvages ne s'improvise pas (...) En aucun cas, les renseignements fournis dans ce blog ou les expériences culinaires personnelles relatées ici ne sauraient constituer une incitation à consommer des plantes sauvages (...), ni m'engager de quelque façon que ce soit vis-à-vis des lecteurs (...)

mardi 16 juin 2020

palourdes au vinaigre pour apéro de déconfinement

Je ne me suis pas précipitée sur les plages, ni pour faire comme l'escalope dans la poêle, pas mon genre, ni même pour un sport quelconque, pas mon truc non plus, mais j'ai apprécié de pouvoir retrouver l'air marin sur l'estran et de plonger les pieds dans l'eau, marcher tout le long sur des kilomètres. Oui, c'est extraordinaire ici aux grandes marées, la mer découvre très loin et on peut s'enfoncer dans les fonds marins qui engloutiraient un paquebot quand elle va revenir sans qu'on s'en rende compte. C'est dangereux, d'ailleurs, il faut guetter la marée montante et l'eau revient au galop dès la troisième heure par fort coefficient.

L'eau était chaude et très agréable il y a deux semaines mais je ne suis pas en balnéothérapie non plus, mon plaisir c'est tout simplement la pêche à pied, en solitaire, loin de la foule, pour me vider l'esprit des préoccupations sociales actuelles qui frisent l'hystérie collective, et me concentrer sur un bonheur simple, celui de repérer dans les flaques les trous des bêtes fouisseuses, une bonne thérapie individuelle pour retrouver un peu de sérénité raisonnablement de mise dans une société en folie !
Que ce soit en semaine, en week-end, en vacances ou autres périodes de possibles afflux de touristes, sur mes rivages alentours la distance physique entre chaque individu ne pose aucun problème, elle peut vraiment s'évaluer à 1km, voire plus... C'est d'autant plus remarquable à l'heure où on s'interroge sur le déconfinement compliqué qu'on impose au reste de notre pays, pour ne parler que de lui sans aller chercher des poux dans la tête des voisins...
Je savoure le bonheur de vivre désormais dans un endroit encore peu prisé par le tourisme de masse, mais il va falloir aussi remettre en question ce privilège tous les jours, il paraît que depuis la crise sanitaire, les demandes sont en forte hausse dans la région, certains candidats acquéreurs des régions urbaines à grande densité n'hésitant pas à signer un compromis avant même d'avoir vu le bien proposé !
Lors de mes dernières sorties sur deux jours, mes pêches ont été fructueuses sans plus, ni plus ni moins qu'en cette saison les autres années. J'ai, comme d'habitude, pêché des tailles nettement supérieures à celles réglementaires. Comme il y avait un peu de vent, je n'ai pas insisté pour remplir le panier. J'en avais quand même beaucoup au bout de trois heures chaque jour.
Cette fois-ci, pour changer des l'éternelle poêlée de palourdes à la crème ou des palourdes farcies, j'ai fait des conserves au vinaigre. Une recette très simple pour conserver les coquillages et les servir en apéritif ou avec une salade.
C'est une recette qu'on peut faire avec tous les coquillages, notamment les coques, les palourdes, les praires... 
 
Au goût, j'ai une préférence pour la palourde et la coque, même si la praire, plus difficile
 à pêcher, attire plus les cuisiniers...
palourdes au vinaigre
le principe est de récupérer les chairs des palourdes après cuisson dans un bouillon, de les mettre dans un bocal avec le jus de cuisson mélangé à du vinaigre blanc. Donc prévoir un récipient pour assez grand pour cuire les coquillages et des bocaux parfaitement propres avec les couvercles qui vont assurer l'étanchéité à la fermeture.

  

  • faire un bouillon de base suffisant pour faire ouvrir les coquillages dedans par poignée d'une vingtaine; j'avais environ 200 palourdes, j'ai fait un bouillon avec 2l d'eau, 75cl de vin blanc (ou champagne), 1 carotte coupée en rondelles, 1 branche de céleri, 1 oignon, 2 gousses d'ail aplaties, 3 clous de girofle, quelques feuilles de laurier (vous utilisez ce que vous voulez pour parfumer le bouillon à votre goût);
  • monter à ébullition et laisser ainsi pendant une dizaine de minutes, laisser tiédir, enlever les matières pour ne laisser que le jus,
  • refaire monter en ébullition, plonger les coquillages et les retirer avec l'écumoire au fur et à mesure qu'ils s'ouvrent (environ 4-5 mn pour les palourdes),décoquiller en veillant à éliminer les derniers résidus de sable (1), réserver les chairs et garder un peu de jus de cuisson;
  • filtrer le jus de cuisson, le laisser refroidir complètement, puis le mélanger avec du vinaigre (j'ai fait 1/2 jus, 1/2 vinaigre);
  • dans des bocaux impeccablement propres, déposer les chairs (2) puis finir le remplissage avec le mélange (jus de cuisson/vinaigre) jusqu'à ras bord,
  • fermer le bocal avec un couvercle tout aussi propre et s'assurer d'une étanchéité parfaite;
  • entreposer dans un endroit très frais ou au frigo, on peut conserver environ deux mois. Pour une conservation plus longue au placard, une fois les bocaux fermés, les stériliser à 100°C pendant 1h30 à partir de l'ébullition.
Mes astuces :
1.- Je rince les chairs dans l'eau de cuisson à l'aide d'une passoire à trous assez gros pour éliminer le maximum de sable. En laissant ensuite reposer le jus de cuisson, tout tombe au fond, je prélève alors le jus sans aller jusqu'au fond de la casserole et je le filtre avec une gaze. Ainsi, j'élimine tout risque d'avoir un seul grain de sable dans le bocal, de quoi gâcher le plaisir de la dégustation !
2.- Quand j'ai des graines sauvages de criste marine, de maceron ou autres très aromatiques, ou même de jeunes tiges de fenouil coupées en rondelles très fines, j'en mets dans ces conserves avant de compléter avec le jus vinaigré.
 *****

vendredi 1 mai 2020

un petit brin de bonheur


... cueilli virtuellement avec mon appareil photo pour vous, chers lecteurs fidèles, en direct de mon jardin, en ce matin calme insolite d'un mois de mai où, d'un bout à l'autre de la planète, les populations vivent quasiment au même rythme, celui du confinement.
Pas sauvage, certes, mais d'un petit pot qu'on m'a offert il y a deux ans, ce muguet s'est bien multiplié à l'endroit où je l'ai enterré sous un photinia, pour ma plus grande satisfaction. Plus besoin d'aller au bois pour le traditionnel bouquet à offrir à ceux qu'on aime, surtout qu'ici, en Bretagne, je n'ai pas encore trouvé de "coin" à muguet... Cette année, en tout cas, pour l'exploration, c'est raté, je ne cours nulle part d'ailleurs, alors que c'est la pleine saison de la cueillette sauvage.
Nous sommes le 1er mai d'une année que j'espérais 20/20 mais qui s'achemine plutôt vers un vain/vain... Restons chez nous, en patientant pour des jours meilleurs et en pensant à ceux qui ne peuvent pas faire autrement pour nous assurer un minimum de bien-être en ces temps difficiles. Et bon courage à ceux qui continuent de travailler à l'extérieur, qui attendent de pouvoir reprendre leur activité, qui espèrent en un avenir plus certain pour un retour à une vie qui corresponde à leur souhait d'une nouvelle "normalité" à défaut d'être celle "d'avant" (?)... Et laissons les adeptes de l'uchronie facile et inconsidérée délirer tout seuls dans leur coin, pourvu qu'ils ne polluent pas trop les ondes. Franchement, je préfère le "wait and see" avec les moyens du bord car à mon humble niveau, je ne puis que me fier aux recommandations de nos éminences grises, même si, parfois, je trouve leurs idées bien courtes... Confiance ou pas, je ne me pose pas de questions auxquelles je ne puis répondre avec ma petite cervelle d'oiseau, je me contente de me comporter d'une façon raisonnable (et raisonné !) où le bon sens semble me mener devant des choix dont je ne connais pas assez les tenants et les aboutissants pour me persuader qu'ils seront les bons à l'heure dite... Jamais la liberté ne m'a paru autant s'arrêter pour moi là où elle commence pour les autres : celle de ne pas être contaminés. Quant à celle d'être contaminée... J'en appelle au sens de la responsabilité des autres. S'il y a un domaine où la réciprocité doit préexister, c'est bien celui-ci.
DESCRIPTION sommaire : ATTENTION, c'est une plante très TOXIQUE en toutes ses parties ! Le muguet commun (Convallaria majalis) est une herbacée vivace des zones tempérées qui se multiplie d'une façon assez envahissante par ses rhizomes traçants dans les endroits ombragés et humides des sous-bois à l'état sauvage, mais on la cultive aussi dans les jardins assez facilement pourvu que l'emplacement à elle consacrée soit ombragé et frais. La plante disparaît en hiver pour ressurgir au printemps par ses bourgeons sur les racines appelées aussi "griffes". Apparaissent d'abord à la base deux feuilles entières (parfois trois) presque opposées, l'une enveloppant légèrement l'autre, elles sont lancéolées, leur limbe est d'un vert mat soutenu, voire foncé, présentant des nervures longitudinales du pétiole à la pointe. Puis surgit la hampe florale, glabre, non ramifiée, souvent attendue entre mi-avril  et le 1er mai, une tige unique qui porte d'un seul côté des fleurs blanches, parfois teintées de rose, en grappe rappelant des clochettes formées chacune de leurs six tépales soudées à la base. Ces fleurs dégagent une odeur pénétrante, assez agréable mais entêtante. D'où une large utilisation en parfumerie. A maturité, les fleurs laissent place à des baies lisses et rouges. Attention donc, si vous avez des enfants, vaut mieux les supprimer pour éviter toute ingestion malheureuse car ces baies, comme le reste de la plante, sont très toxiques.

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