Dans le précédent billet, je vous parlais en détail de l'ail triquètre. En ce moment, tout le monde se plaint de son invasion. Je dis à tous "vous n'avez qu'à la manger, comme moi". J'adore les voir écarquiller leurs yeux ! C'est vrai que je n'en ai jamais autant vu dans mon jardin et au bord des routes que cette année. Donc, elle est souvent utilisée dans ma cuisine sauvage.
Le week-end dernier, il y avait grandes marées mais très mauvais temps ! Curieusement, entre deux averses, et en restant seulement en haut de l'estran, j'ai pu faire une pêche de palourdes miraculeuse : il y avait des trous partout, et même mon grand blond a pu en avoir une cinquantaine, c'est pour dire ! Un prochain billet sera consacré en détail à la pêche à pied car il ne faut surtout pas oublier qu'elle est réglementée et que les contrôles sont assez fréquents en période estivale ou lors des grandes marées.
Le week-end dernier, il y avait grandes marées mais très mauvais temps ! Curieusement, entre deux averses, et en restant seulement en haut de l'estran, j'ai pu faire une pêche de palourdes miraculeuse : il y avait des trous partout, et même mon grand blond a pu en avoir une cinquantaine, c'est pour dire ! Un prochain billet sera consacré en détail à la pêche à pied car il ne faut surtout pas oublier qu'elle est réglementée et que les contrôles sont assez fréquents en période estivale ou lors des grandes marées.
En attendant, voici une recette de palourdes farcies. J'ai utilisé les plus grosses de ma pêche à cette fin.
Pour information rapide, la palourde (Tapes Ducussatus ou Ruditapes Decussatus) est un bivalve, qui peut être de sable ou de roche, la première étant la plus prisée car plus fine en goût. Elle se pêche même à faible coefficient, aux moyennes marées, dans la vase ou dans les bancs de sable d'où l'eau s'est retirée momentanément, voire dans les étiers à fond sableux. Dans les sols découverts où elle est censée être présente, la meilleure façon de la repérer, c'est d'observer deux petits trous réguliers assez rapprochés produits par ses siphons. Il suffit alors de creuser avec une fourche à dents, un crochet ou un couteau spécial (une cuiller ou une fourchette assez rigides peuvent convenir) jusqu'à 10 cm de profondeur. Je lis souvent dans les livres que l'espacement des trous correspond à la taille de la bête. Or, à l'expérience, je me suis aperçue qu'il n'en était rien. Parfois même, je ne vois qu'un seul trou, tout en étant sûre d'y trouver une palourde. Tout dépend du sol, de l'endroit où la palourde s'enfouit. Il est vrai que, pour "apprendre" à observer ces trous, rien de mieux que l'apprentissage visuel sur place, car, comme chacun le sait, des petits trous, il n'y a que ça dans les fonds marins à sec ! J'ai eu la chance d'avoir été initiée récemment à les repérer, d'où une pêche moins aléatoire que celle que je pratiquais jusqu'à présent, c'est-à-dire "ramasser" la palourde au fil de l'eau dans les étiers, quand elle est encore visible, ce qui est très agréable mais pas toujours fructueux. Le plus amusant pour moi et le plus facile désormais, c'est de pêcher au trou mais dans les flaques où on les repère bien. Et elles en ressortent déjà toutes propres et souvent de belle taille.
Ne pas négliger de les faire "dégorger" au moins une demi-journée dans de l'eau de mer mélangée à un peu d'eau douce avant de les cuisiner. Même ainsi, elles restent parfois un peu "sableuses" sous la dent. Une nuit entière est l'idéal pour leur faire rendre le sable ou gravier, car elles s'ouvrent souvent dans l'eau et on voit bien leurs siphons (ce sont eux qui laissent leur trace sous forme de trous dans le sol).
Pour information rapide, la palourde (Tapes Ducussatus ou Ruditapes Decussatus) est un bivalve, qui peut être de sable ou de roche, la première étant la plus prisée car plus fine en goût. Elle se pêche même à faible coefficient, aux moyennes marées, dans la vase ou dans les bancs de sable d'où l'eau s'est retirée momentanément, voire dans les étiers à fond sableux. Dans les sols découverts où elle est censée être présente, la meilleure façon de la repérer, c'est d'observer deux petits trous réguliers assez rapprochés produits par ses siphons. Il suffit alors de creuser avec une fourche à dents, un crochet ou un couteau spécial (une cuiller ou une fourchette assez rigides peuvent convenir) jusqu'à 10 cm de profondeur. Je lis souvent dans les livres que l'espacement des trous correspond à la taille de la bête. Or, à l'expérience, je me suis aperçue qu'il n'en était rien. Parfois même, je ne vois qu'un seul trou, tout en étant sûre d'y trouver une palourde. Tout dépend du sol, de l'endroit où la palourde s'enfouit. Il est vrai que, pour "apprendre" à observer ces trous, rien de mieux que l'apprentissage visuel sur place, car, comme chacun le sait, des petits trous, il n'y a que ça dans les fonds marins à sec ! J'ai eu la chance d'avoir été initiée récemment à les repérer, d'où une pêche moins aléatoire que celle que je pratiquais jusqu'à présent, c'est-à-dire "ramasser" la palourde au fil de l'eau dans les étiers, quand elle est encore visible, ce qui est très agréable mais pas toujours fructueux. Le plus amusant pour moi et le plus facile désormais, c'est de pêcher au trou mais dans les flaques où on les repère bien. Et elles en ressortent déjà toutes propres et souvent de belle taille.
Ne pas négliger de les faire "dégorger" au moins une demi-journée dans de l'eau de mer mélangée à un peu d'eau douce avant de les cuisiner. Même ainsi, elles restent parfois un peu "sableuses" sous la dent. Une nuit entière est l'idéal pour leur faire rendre le sable ou gravier, car elles s'ouvrent souvent dans l'eau et on voit bien leurs siphons (ce sont eux qui laissent leur trace sous forme de trous dans le sol).
Palourdes farcies à l'ail triquètre
- compter 12 grosses palourdes par personne,
- 1 bouquet d'ail triquètre (arracher avec les bulbes)
- beurre mou, sel, poivre
- faire un beurre aillé : hacher très fin les feuilles, fleurs et bulbes d'ail triquètre bien lavés, ajouter sel et poivre, mélanger avec le beurre mou pour en faire une pâte homogène,
- faire bouillir de l'eau dans une grande casserole, y lâcher les palourdes par poignée pour les ouvrir (une à deux minutes), les égoutter, enlever une valve,
- farcir les palourdes avec le beurre aillé,
- mettre sous le grilloir du four le temps que le beurre fonde et grésille un peu.
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