Pour compléter le précédent message sur la bardane, voici quelques suggestions pour cuisiner les pétioles de bardane (pour l'identification et la préparation de la cueillette, voir message du jeudi 7 mai).
- comme sur la photo : à la crème, avec des champignons, carottes et pâtes, pour accompagner, par exemple un sauté de lapin ;
- une fois blanchis, on peut faire gratiner les tronçons de pétioles au four avec du gruyère ;
- ou encore les manger froids, en vinaigrette ;
- ou encore les faire sauter avec de la tomate et de l'ail ;
- ou encore les faire sauter à la poêle avec un peu de beurre et de l'ail haché...
Comme je l'ai dit dans un précédent échange de commentaires avec Nicolas(sauvagement-bon), lorsque les pétioles sont très jeunes et bien séveux, ils ne sont pas amers. Je ne les blanchis donc pas. Les plantes peuvent par ailleurs avoir un goût différent selon l'endroit où ils poussent. J'ai eu l'occasion de l'observer, partageant mon temps entre la région parisienne, la Bretagne, le Jura, le Bourbonnais...
C'est évidemment en Bretagne, où la température est la plus clémente et la plus constante tout au long de l'année, que j'observe la végétation la plus luxuriante. C'est simple, là où je suis, juste en bordure de mer, il n'y a quasiment pas de repos de végétation, tout pousse tout le temps, il y a des fleurs du 1er janvier au 31 décembre, si bien que je ne sais jamais quand il faut tailler ! Au début, j'hésitais à couper les branches alors qu'elles avaient encore des fleurs, mais c'était un tort... Il y a des arbustes qu'il faut absolument tailler sinon ils ne se portent pas bien du tout. J'en ai fait les frais sur des lavatères arbustifs. Ils ont été magnifiques pendant quatre ans. Puis, tout d'un coup, avec la grande hauteur qu'ils avaient atteinte, ils ont commencé à être méchamment battus par les vents, leurs branches, pourtant énormes, se sont fragilisées, certaines ont cassé, ils ont poussé n'importe comment, pour finalement tous crever, alors que les boutures que j'avais données à une amie étaient devenues de superbes arbustes, qu'elle taillait consciencieusement tous les printemps à ras. Ils se portent toujours à merveilles ! Grrr... Je suis trop tendre, je ne sais pas sévir ! Mais ça va changer, je vous le dis ! Quand on dit taille sévère, ce sera taille sévère, sans état d'âme !
*********
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire