Moins connue est la mûre bleuâtre issue de la même ronce à la différence de la couleur (rubus caesius) ci-dessous, un sous-arbrisseau bas qui croit à peu près dans les mêmes endroits, les broussailles et prairies, sur sols calcaire, dunes littorales et alluvions. Mais, à la différence de la mûre noire, son fruit est plus juteux et acide, un peu moins parfumée. On les trouve quelquefois dans le même espace, entremêlée l'une à l'autre. Je mélange souvent les deux quand il m'arrive de pouvoir cueillir des mûres bleuâtres, car il faut trouver un roncier très étendu vierge de tout passage d'animaux (renard, par exemple), la ronce bleuâtre poussant en effet rarement en hauteur, à l'inverse de la ronce des haies dont les tiges partent quelquefois à l'assaut des sureaux, des érables, de tout arbre qui poussent à proximité.
Ma RECETTE de CONFITURE DE MURE
- laver rapidement les mûres ; bien égoutter ;
- les faire macérer avec le sucre et le jus de citron, à proportion de 750 g de sucre (plus si vous préférez) et 1 jus de citron pour 1 kg de mûres, pendant au moins 2 heures ; ajouter éventuellement un petit verre d'eau si les mûres ne sont pas trop aqueuses (tout dépend du temps lors de votre cueillette, avant, après, etc.) ;
- cuire dans la bassine à confiture pendant environ 20 mn, éteindre le feu ;
- à l'aide d'une passoire à trous pas trop fins, bien écraser avec une cuillère pour laisser passer un maximum de pulpe, jeter la matière (pépins) ;
- remettre le feu en route et reprendre la cuisson à vif une dizaine de minutes jusqu'à prise de la confiture (je travaille toujours d'une manière empirique, je cuis "à la nappe", c'est-à-dire quand la préparation nappe la louche et que les dernières gouttes y restent accrochées quand on soulève celle-ci ;
- mettre en pots à vis à chaud, bien fermer et les retourner puis laisser ainsi jusqu'à complet refroidissement.
Note : je fais refroidir les pots retournés dans un bac de l'évier remplie d'eau froide, le choc thermique favorise la gélification et en même temps ça lave les traces de coulures de confiture. On peut faire la confiture sans passer les grains, mais la plupart des copains râlent à cause des pépins qui restent entre les dents ! J'ai donc adopté cette forme de gelée très, très rustique, mais c'est dommage car je trouve qu'on perd beaucoup (1/4 au moins) de la cueillette, et que les pépins, ça donne un goût sympa à manger...
Quelques photos pour le plaisir des yeux et mes archives
Ah la la ! Ca va trop viiiiiite !
RépondreSupprimerJe suis encore en plein dans les prunes, je n'ai pas pris le temps de visiter le sureau que déjà il faut loucher sur les mûres.
Au secours !!!
C'est pas ma faute, Djoz, c'est la saison où tout mûrit en même temps, il faudrait avoir dix bras pour cueillir et vingt pour touiller dans la bassine ! Heureusement que la "mémé" (je dis ça en rigolant de moi, quand je fatigue au bout de trois bassinées dans la même journée !), elle aime bien se promener et cueillir. Ici, il commence à faire un peu sec, les sureaux et les mûres vont dessécher sur pied comme l'année dernière s'il n'y a pas de pluie d'ici un ou deux jours...
RépondreSupprimerTrsè belles tes photos, Colibri. Il m'arrive entre deux voyages, quand je suis à Londres au bon moment, de faire la fameuse confiture de mûre d'Angleterre. J'adore. Salut !
RépondreSupprimerQue d'envie!
RépondreSupprimerPromenons nous dans les bois pendant que le loup...
i a qu'elle qu'un svp
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