observation préliminaire

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Il est TRES IMPORTANT de lire la présentation complète de ce blog avant de consulter les messages (cliquer sur l'onglet correspondant). En effet, la cueillette des sauvages ne s'improvise pas (...) En aucun cas, les renseignements fournis dans ce blog ou les expériences culinaires personnelles relatées ici ne sauraient constituer une incitation à consommer des plantes sauvages (...), ni m'engager de quelque façon que ce soit vis-à-vis des lecteurs (...)

mardi 27 avril 2010

lierre terrestre

Lierre terrestre (glechoma hederacea L.)
Combien de fois, lors de mes promenades, j'ai piétiné cette jolie plante rampante avant de savoir qu'elle était comestible et délicieuse en cuisine. C'est au printemps qu'elle exhale, au moindre froissement, son parfum très particulier. En ce moment-même, elle a envahi le sous-bois, l'illuminant de ses magnifiques petites fleurs d'un bleu pouvant varier jusqu'au violet pourpre. Ci-dessous plusieurs photos qui devraient vous permettre de l'identifier facilement, en vous aidant en outre de ma fiche descriptive et de mes ouvrages de référence. 
Feuilles à bord crenélé, arrondies, émergeant de la mousse 

 
Elle pousse souvent en tapis, comme ci-dessous où elle couvre le sol autour des renouées du Japon, des orties, etc.

 
 

 
FICHE DESCRIPTIVE :
De la famille des LABIEES (par exemple : le lamier, l'épiaire, la bugle rampante, la mélisse, la sauge, etc.) le lierre terrestre (glechoma hederacea L.) est une petite plante vivace, rampante, commune, poilue, de faible croissance, à minces et longues tiges quadrangulaires radicantes (10-30cm) poussant souvent en couvre-sol dans les forêts, taillis, haies, lieux herbeux, friches, surtout sur sols lourds et humides. Toute la plante est assez aromatique au froissement, elle est souvent teintée de pourpre. Les feuilles, cordiformes à réniformes, sont opposées, à bord crenelé, arrondies, à long pétiole, leur couleur varie d'un vert luisant, sombre à tendre selon la saison. Les fleurs, à corolle bilabiée, d'un bleu violacé, parfois légèrement roses ou blanches, sont orientées du même côté, groupées par 2-3 à l'aisselle des feuilles, elles apparaissent généralement de mars à mai, mais souvent on en trouve déjà à la sortie de l'hiver et quelquefois tout au long de l'année.
UTILISATION CULINAIRE :
La plante est comestible crue ou cuite. On peut l'utiliser en salade, en soupe, en sauce, en pesto... Son arôme particulier en fait un condiment de premier choix. Selon François Couplan (cf. Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, aux éditions Delachaux et Niestlé), au XIIème siècle, on en aromatisait la bière. Pour des recettes de cuisine, vous trouverez plein d'idées chez Nicolas(sauvagement-bon) ou Véro(cuisine sauvage) (voir sur la bande latérale à droite), en attendant que j'ai le temps de publier les miennes (c'est long et fastidieux de (d)écrire une recette, je n'aime pas ça du tout !!!).
NB : pour la description, je me suis inspirée, outre l'ouvrage susvisé de François Couplan, ainsi que de Les fleurs sauvages de Christopher Grey-Wilson, aux éditions Bordas, de la collection "L'oeil nature", un excellent livre que je conseille pour la reconnaissance visuelle des plantes dans la nature en zone tempérée. Mais attention, il ne fait que décrire les plantes sans indiquer si elles sont comestibles ou non, il faut le compléter avec d'autres si on veut cueillir pour consommer.
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dimanche 25 avril 2010

Aarghhh, les bonnes plantes n'attendent pas....



Beignets de feuilles de berce et de consoude
En général, je n'aime pas trop quand les copines se décommandent au dernier moment, sans me laisser le temps de prévoir une autre activité, mais quand Cricri m'a appelée vendredi pour annuler notre rendez-vous expo, en se confondant confusément en excuses, je l'ai arrêtée tout de suite : "Mais non, ce n'est pas grave du tout, je t'assure..." et j'insistais tellement sur le "pas grave du tout" qu'elle a dû finir par trouver cela suspect ! En fait, il faisait très beau, pas trop chaud encore, et j'avais envie d'aller faire un petit tour au bois plutôt que de m'enfermer dans un musée... Aussitôt le téléphone raccroché, j'ai donc enfilé mon pantalon anti-ortie (faut le dire vite...), attrapé un sac en bandoulière et hop, avec mon bâton de pélerin, en un saut j'étais au bois, en route pour mon tapis magique de consoudes... En arrivant, horreur et damnation ! C'était sans compter que cette plante aime les endroits humides et que le manque de pluie de ces derniers temps lui a été fatal, alors que, toute jeune, elle était à peine enracinée dans cette clairière nouvellement défrichée. Entre les photos du billet précédent, où elle était luxuriante, et celle ci-dessous, je vous laisse juges !!!
"Desolation row" (la promenade de la désolation, pas celle de Dylan, mais celle de Colibri !!!)
Cata de chez cata, j'en suis restée les bras ballants ! Du coup, j'ai seulement cueilli quelques jeunes pousses et feuilles de berce spondyle (plein de photos sur un précédent billet, voir dans Libellés, verbo "berce"), et quelques feuilles de consoudes repérées sur des vivaces des années précédentes, un peu plus en forme !!! J'ai cueilli aussi beaucoup de jeunes pousses de renouée du Japon (prochain billet), une plante que j'aime beaucoup en cuisine, elle a commencé à envahir le terrain...
Aujourd'hui, je publie juste la recette de mes beignets de berce et de consoude. 
MA PATE A BEIGNETS SALES
(pour une 20aine de pièces)
- 1 œuf
- 2 càs bien bombées de maïzena
- 3 càs bien bombées de farine
- eau, sel, poivre (facultatif)
. mélanger l’œuf et la farine, diluer la maïzena avec beaucoup d’eau, ajouter le tout au précédent mélange, bien mixer en rajoutant éventuellement de l’eau pour obtenir une pâte assez fluide, saler ; laisser reposer une heure avant utilisation
Ainsi préparée, ma pâte est très légère
PREPARATION ET CUISSON
- bien égoutter et sécher les éléments à frire
- une fois l’huile bien chaude, tremper chaque élément à frire dans la pâte en laissant s’égoutter le surplus,
- déposer dans la poêle,
- continuer ainsi de suite, et retourner les beignets quand ils commencent à dorer sur une face, pour dorer l’autre face.
J'ai servi en apéro ces beignets, sinon on peut aussi les manger en entrée.
Je trouve que les feuilles de consoude sont vraiment excellentes en beignet, non seulement leur goût est proche de celui du poisson, mais encore leur forme rappelle aussi celui-ci ! Ci-dessous, c'était trop tentant (dommage que je ne sache par mieux dessiner !) de gribouiller cette photo !!!

A gauche, feuilles de consoude ; à droite feuilles de berce spondyle
A droite : la feuille de berce, là, ressemble vraiment à... une patte d'ours !!!

mercredi 14 avril 2010

incroyable...

...mais peut-être vrai ?!!! Il y a quelques semaines, je vous ai soumis à l'identification (ici) une plante, au démarrage de sa végétation, que je soupçonnais être la consoude, ce qui me faisait douter étant l'étendue de sa propagation. Aujourd'hui,

si je vous montre cette photo... Vous me dites ?

 
Puis celle-ci, en précisant que les feuilles froissées sentent le poisson, vous confirmez ?

Enfin, celle ci-dessus, vous penserez peut-être comme moi : "Pas de doute, il y a même le bourdon qui a l'habitude de faire des petits trous dans les fleurs !"

Mais si je vous montre la photo ci-dessous, vous commencerez par écarquiller les yeux, n'est-ce pas, 
... en vous disant qu'il est peu habituel de la voir pousser si serrée en colonie pareille...

...pour, en fin de compte, être aussi perplexe que moi en découvrant l'image ci-dessus : s'il s'agit bien de la consoude comme toutes les caractéristiques le laissent à penser, ce serait la première fois que j'en vois une forêt entière, enfin, une belle clairière totalement envahie, à perte de vue !!! Ce bois de Vincennes, décidément, m'étonnera toujours !

En effet, c'est plutôt en isolé, comme ci-dessus, que je la connais, la consoude. Celle-là, je la vois tous les ans, elle est beaucoup plus rugueuse, le côté velcro est déjà présent à ce stade de végétation.
J'attends avec impatience votre avis !
Et pour les cueilleurs parisiens, si vous voulez l'adresse exacte, je vous l'envoie par mail sur demande, avec plan du bois !
Merci, en tout cas, si vous passez sur ce billet, de me dire ce que vous en pensez, moi je reste sceptique face à cette étendue "sauvage", à moins que la ville ait décidé de semer de la consoude dans le bois, je ne vois pas d'explication rationnelle à un tel envahissement, et sur une étendue pareille. C'est impressionnant !

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