observation préliminaire

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Il est TRES IMPORTANT de lire la présentation complète de ce blog avant de consulter les messages (cliquer sur l'onglet correspondant). En effet, la cueillette des sauvages ne s'improvise pas (...) En aucun cas, les renseignements fournis dans ce blog ou les expériences culinaires personnelles relatées ici ne sauraient constituer une incitation à consommer des plantes sauvages (...), ni m'engager de quelque façon que ce soit vis-à-vis des lecteurs (...)

mardi 4 août 2009

prunes... sauvages !

Cela va faire une bonne dizaine d'années que j'habite à deux pas de ce bois limitrophe de ma ville. Or, jusqu'à récemment encore, je ne m'y promenais jamais sauf les rares fois où mes amis provinciaux m'en suggéraient l'idée lorsqu'ils étaient en manque de verdure... au bout de trois jours dans la capitale ! En ce qui me concerne, sauf le chemin très court entre ma maison et la station de taxi ou de bus, je ne connais pas ma banlieue, trop proche de Paris (dans la même rue, d'un trottoir à l'autre, on change de département !), j'ai toujours le réflexe "Paris" pour la plupart des courses ou promenades (difficile de chasser plus de vingt ans d'habitude !). Or, il y a trois ans, un jour que j'avais envie de m'aérer un peu sans prendre les transports, je suis allée faire un tour au bois (pas d'ambiguïté, hein, les parisiens !!!) et j'ai eu la surprise de voir que ce bois avait des allures très "sauvage" : des buissons de mûres partout, des noisetiers, des aubépines chargées de cenelles, des châtaigniers, et autres arbres à délices me tendant les bras, comme lors de mes promenades dans la campagne de mon enfance ! Bon, d'accord, ce n'est pas la forêt de Tronçais, mais je suis étonnée que, si près de la capitale, on trouve un bois aussi bien agencé et savamment entretenu pour laisser une grande part à un espace naturel où la végétation peut s'épancher librement. Du coup mes instincts de cueilleuse, stimulés ses dernières années par des lectures très orientées dont j'ai déjà parlé (l'ethnobotanique) sont vite revenus. Je suis prête pour le régime paléo. ! Depuis, et ceux qui suivent ce blog, le voient, c'est du printemps à l'hiver que j'y vais faire mes provisions en tout genre : laitue sauvage, roquette, chénopode, amarante, bardane, phytolaque, pour les légumes, acacia, sureau pour les beignets...
- Selon les saisons, on remarque plus ou moins certains végétaux. Cette année, j'ai pris le temps d'aller voir les arbres en fleurs, ce qui m'a permis de remarquer beaucoup de pruniers sauvages. J'y suis retournée en début de saison, puis j'ai suivi les cycles de "mon" verger sauvage ! Voilà, maintenant les prunes sont mûres à point pour la bouche ou la transformation en confiture ! Elles sont simplement dé-li-cieuses ! Rien à voir avec les prunes du commerce qui, à part la courte saison de nos reines-claudes ou mirabelles, pour la plupart viennent d'Afrique du Sud ou du Chili, ces énormes fruits qui n'ont ni saveur ni parfum...
- En principe, je n'aime pas trop la confiture de prunes, mais là, les pruniers croulent sous les fruits, apparemment peu de personnes les cueillent. Lors de ma sortie, j'ai seulement rencontré une bande de flics arpentant le bois pour s'assurer du bien-être des SDF, de plus en plus nombreux à installer leurs tentes... "Elles sont déjà mûres ?" m'a demandé l'un des agents, de loin. Ah, ils avaient l'air de connaître l'endroit, eux... "Pas toutes, mais chertaines foui..." ai-je répondu la bouche pleine !!! "Bon appétit !", m'a-t-il lancé, en rigolant ! "Meeurcheu.."

Il y en a de toutes les couleurs : rouges...
ou jaunes, dorées à souhait (ces dernières avec un super goût de mirabelle !)

C'est une année à prunes, les branches sont tellement chargées qu'elles penchent jusqu'au sol...


Une fois cuite, la confiture revêt une couleur cuivre qui se confond avec celle de la bassine. Comme il est impossible de les dénoyauter (la chair colle vraiment au noyau !), j'en ai fait une gelée très "rustique".
RECETTE RAPIDE
qui peut s'appliquer aussi aux prunes cultivées qui ne sont pas très belles ou difficiles à dénoyauter :
- rincer rapidement les prunes ;
- les mettre dans une marmite, couvrir à niveau d'eau, faire cuire une demi-heure, le temps que les prunes se défassent, les écraser légèrement avec un presse-purée pour faire faire sortir la pulpe ;
- laisser tiédir puis filtrer dans une passoire pas trop fine pour laisser passer la pulpe ;
- le faire macérer avec le sucre à proportion de 800 g (*) par litre de jus épais obtenu, et en y ajoutant le jus de 1 citron par litre de jus ; remuer et laisser reposer au moins 2 heures ;
- cuire dans la bassine à confiture environ 30 mn, jusqu'à la prise en confiture ;
- mettre en pots à chaud.


On obtient une superbe gelée "trouble" à cause de la pulpe, mais je n'aime pas la gelée dite fine, très transparente, juste obtenue avec le jus du fruit qu'on filtre au chinois ou à travers un linge. Il ne reste plus qu'à coller les étiquettes. J'aime bien les faire moi-même, maintenant avec l'ordinateur, c'est génial, du copier-coller et on se retrouve avec une planche de 24 étiquettes en 3 secondes !
Comme j'ai récolté beaucoup de fruits, pour varier un peu, j'ai fait aussi une tournée de prune-groseille. Les deux versions sont très bonnes. La prune sauvage n'a rien de comparable avec la prune cultivée : comme je l'ai dit, impossible de détacher la chair du noyau, juteuse mais non aqueuse, peu de parfum crue, mais exhalant un subtil parfum proche du "pruneau" à la cuisson. Quant à la confiture, elle est excellente, rappelant presque, curieusement, la confiture de... cynorhodons ! Ca tombe bien, j'adore aussi, sauf que celle du commerce est trop sucrée et n'a jamais ce goût spécifique de la baie. J'en ferai à la saison, c'est-à-dire vers octobre-novembre... si j'arrive à en cueillir. Ici, dans le bois, les baies dessèchent sans pouvoir être exploitées. Peut-être dans ma Bretagne, où il y a plein d'églantiers, sinon j'ai de beaux massifs de rosiers rugosa avec des fruits magnifiques, il suffit que les oiseaux m'en laissent un peu ! C'est plus doux et moins savoureux que le fruit sauvage, mais c'est bon quand même.
Voilà, les pots sont rangés dans le placard à confitures... Je les oublie pendant un mois, le temps qu'elle "repose", puis je regoûte pour savoir si elle est très bonne et donc "donnables", puis vient le plaisir de la distribution ou des envois de colis. Ben oui, je produis trop pour ma consommation personnelle, mais comme j'adore faire des confitures... Et je n'aime pas les garder trop longtemps. En principe, je les écoule dans l'année, ça permet d'en refaire tous les ans, de suivre le cycle des saisons, des années...
************

34 commentaires:

  1. L'était bien bonne ta "confiote" au petit déjeuner en plus... sur du bon pain de campagne et, -chut ça ne se fait pas mais je n'y résiste pas- en faisant trempette dans un grand bol de café chaud...
    Depuis une semaine, les fruits mangés chez moi sont essentiellement des prunes mais je n'en raffole pas sans doute la fadeur du fruit... je n'ai pas regardé d'où elles venaient, honte à moi :o)
    Passe une belle journée

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  2. Tu donnes vraiment l'envie... l'envie de faire un tour dans la forêt, l'envie de déguster, l'envie... de tout et particulièrement de mirabelles !
    Bravo :_)

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  3. - Oui, Moun, c'est mon petit'déj préféré, les tartines ! T'inquiète pas, la trempette, on l'a tous fait, j'en suis sûre ! Je fais encore, de temps en temps... Mais c'est vrai qu'avec le thé (que j'ai définitivement adopté pour le matin), je suis moins tentée !
    - André, tu dois avoir plein de mirabelles dans ton coin !!! Je l'aime bien en... liqueur, mais, chut....

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  4. Tu es sûre que ce ne sont pas des Mirabelle ? Elles semblent vraiment identiques et dans la couleur et dans la taille aux Mirabelle de Metz (jaunes)et Mirabelles de Nancy (rouges et jaunes).
    Ceci dit, tu as peut-être raison parce que je n'ai pas ta difficulté pour dénoyauter.
    As-tu remarqué si les jaunes sont plus acides ?

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  5. C'est vrai, Djoz, qu'elles ressemblent beaucoup aux mirabelles, mais je trouve qu'il leur manque juste l'odeur, et ce qui m'étonne, c'est qu'on n'arrive pas à les dénoyauter. Mais peut-être que les "sauvages" sont comme ça ? Oui, j'ai remarqué que les jaune-jaune sont plus acides que les jaune-rouge, qui restent, quand même pour les sauvages, bien acidulées, c'est bien pour la confiture, je trouve, car je n'aime pas les fruits trop sucrés pour la confiture...

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  6. Ce sont peut-être des rejets de cultivars de Mirabelle revenus à leur état naturel. On retrouve bien les particularités que tu précises sur leur acidité.

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  7. Tu dois avoir raison, car je crois que, dans cette zone proche du château de Vincennes, il y avait (du temps des rois !), des vergers, j'ai d'ailleurs aussi repéré plein de pommiers ! La politique d'entretien de ce bois n'est pas mal faite, elle favorise, à titre expérimental, une végétation indigène assez intéressante, car, pendant longtemps, les "envahisseurs" avaient pris le dessus (acacia, renouée du Japon, etc.)... Il y a aussi des "fermes" pilote pour sensibiliser les enfants (dont certains n'ont jamais vu le lait qu'en brique, ou des petits pois en sachet congélation !), des espaces pour l'apiculture...

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  8. 14 juillet 2010, cette année encore chez moi ces petites prunes jaunes sauvages ont rempli mon grand panier
    j'en fait de la compote sans sucre (mais effectivement c'est très acide) mais comme après je la mélange à de la compote de pommes (de mon jardin) trop sucrée même sans y ajouter du sucre, ça s'équilibre
    je ne pense pas que ce soit des repousses car chez nous en Provence on en trouve en pleine campagne, , ou alors ce sont des noyaux rejetés par quelqu'oiseau qui ont donné naissance à ces arbres

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  9. Ha ha, Anonyme, le bonheur d'habiter la Provence, elle est toujours en avance ! J'ai "visité" mes sauvages dimanche, il faudra attendre encore une petite semaine. Sinon la récolte promet d'être bonne encore cette année, sauf que, à ce moment-là, je serai sans doute en Bretagne, et dans les bois très fréquentés comme ici en IDF, après l'heure, ce n'est plus l'heure !!! Tu as raison, ce ne sont pas forcément des rejets d'arbre, car je vois souvent des jeunes sujets, semés sans doute par les oiseaux, et en Bretagne, j'en ai trouvé aussi alors que je n'ai aucun prunier, pour l'instant ! Bonne compote, merci pour la visite, et bonjour à ta belle région qui sent si bon l'été !

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  10. Petite contribution en échange de toutes les informations passionnantes que je découvre sur ce blog!
    Je ramasse également ces petites prunes sauvages en Dordogne.
    Pour ma part, je les coupe en 2 au couteau. J'utilise les moitiés sans noyaux pour faire des crumbles légèrement acidulés délicieux (les moitié se congèlent très bien crues), puis les moitiés avec noyaux pour faire des marmelades (les noyaux sont extraits en cours de cuisson au moulin à légumes grosse grille). A l'arrivée, léger goût de confiture d'abricot avec quelques amandes mondées en fin de cuisson.
    Cette année, mon arbre préféré croule, je vais essayer de faire en plus, des compotes cuites dans un vin blanc sec avec juste une goutte d'alcool de prune en fin de cuisson (la difficulté est que les fruits restent entiers même après stérilisation)...

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  11. Mille mercis, Anonyme Sympa, pour cette contribution très bien accueillie, car je viens de faire un tour au bois, les pruniers sauvages croulent aussi sous les fruits cette année, et mon souci était de les voir se dessécher à cause du manque de pluie. Ouf, il vient de tomber pas mal de gouttes depuis deux jours, de quoi au moins les rafraîchir un peu... Je ne pense jamais à la congélation, c'est une bonne suggestion les années où les fruitiers sont généreux ! Mon seul prunier (reine claude d'Oullins) en Bretagne portait beaucoup aussi, pour la première fois cette année, à ma dernière visite, j'espère que les oiseaux et le vent m'en laisseront quelqu'unes pour ma prochaine ! Merci pour ta visite ! Si tu reviens, signe d'un petit nom après le com, cela me permettra de distinguer un "anonyme" d'un autre !!!

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  12. Un grand merci pour tes conseils. Sans cette recette, les prunes sauvages récoltées auraient certainement finies dans le composteur.
    J'ai suivi ta recette en y ajoutant une gousse de vanille dans la cuisson. J'ai obtenu une confiture onctueuse et d'un goût exceptionnel.

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  13. C'est moi qui te remercie, Sylvie, pour la visite, et la prochaine fois, je vais essayer avec la gousse de vanille, ça ne peut que renforcer ce goût vanillé que la prune sauvage possède un peu intrinsèquement, c'est ce que j'adore chez elle !
    PS : ç'aurait été dommage que tes prunes finissent dans le composteur !!!

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  14. gelee de prune

    moi pour faire ma gelee de prune je mets un peu de sirop de cane en plus de la vanille liquide.mais ce qui me derange c est toujours ce gout acide et je ne sais pas comment faire pour enlever ce gout acide.
    si quelqu un à la solution,j aimerai bien qu il me la donne(. merci d avance.

    la blagueuse.

    bonne journee.

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  15. excusez moi pour la faute à cane,j ai mis qu un n aulieu d en mettre 2.

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  16. Très intéressant! J'ai hâte de m'essayer!

    Par contre, petit commentaire côté lisibilité!
    Le jaune est trop clair pour un fond blanc, les mots sont donc plus difficile à lire

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    1. Hiiii, je n'avais pas vu qu'en modifiant les paramètres des anciens billets, le jaune sur fond blanc allait être illisible !!! Je dois effectivement restaurer ce blog, billet par billet, en fonction de cet aspect des choses. Hou la la, déjà que je n'ai pas le temps de faire de nouveaux billets... Merci pour la visite et, croyez-en moi, la gelée de prunes sauvages est vraiment dé-li-cieuse !

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  17. jeviens de trouver ton blog !j'adore! je chercher des idées car un prunier est apparu dans mon jardin, je croyais qu'il venait de chez le voisin , et lui, du mien . Il zig_zag de part et d'autre de la clôture! Bref! il est chargé à mort (et oui , une branche en est cassée) de petites prunes jaunes et rouges ...je dirai 20kgs...donc je cherche à optimiser mes conserves pour ne rien gâcher.

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    1. Un prunier qui croule sous les fruits, mon rêve !!! J'ai mis quelques fruitiers, dont des pruniers, dans mon nouveau jardin, mais alors, c'est désespérant : il y a trop d'oiseaux, surtout des merles, qui passent toujours avant moi ! La confiture de prunes est l'une des plus savoureuses que je connaisse.

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  18. Colibri, j'adore tout ce que tu fais et nous conseille.
    En ce moment je suis en plein ramassage des prunes avant que les étourneaux me les bouffent comme l'année dernière (grrrrr). Mon soucis est de les dénoyauter avant que ma Puce puisse faire les confitures: c'est long à le faire à la main. J'y passe des heures avec un couteau qui coupe bien, mais ... N'y aurait-il pas possibilité de les dénoyauter avec un petit appareil ?
    Mais quel appareil ??? Le saurais-tu ? J'espère et te remercie pour tout ce que tu fais et nous dis.

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    1. O'Thrace, depuis que j'ai découvert les prunes sauvages, j'adore cette confiture ! Si les prunes ne sont pas grosses, on peut utiliser un dénoyauteur pour cerises ou olives, mais c'est long quand même et pas très efficace parce que, contrairement à ces fruits, le noyau des prunes collent à la chair. La méthode la moins fastidieuse est celle qui figure dans ce billet ("recette rapide"), mais je préfère ma recette publiée dans un des autres billets sur les prunes sauvages, c'est long mais joli quand on des prunes de couleurs différentes, et la confiture avec gros morceaux est meilleure à mon goût.
      Merci pour la visite et ton com. encourageant !

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  19. Confiture, une partie au congélateur et 2 magnifiques clafoutis avec ces merveilleuses prunes d'or

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    1. Elles me manquent, ces prunes sauvages des bois parisiens ! Ici, les merles ont tout mangé de mes prunes de jardin, pas de confiture ni de clafoutis (miam !) cette année...

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  20. Ravi de trouver quelqu'un qui parle des mirabelles sauvages . Il y en avait dans toutes les fermes bretonnes autrefois? Chez moi on les appelait "kelh-kah", testicules de chat en français. Elle ne sont pas sucrées mais on peut en manger "jusqu'au bout de la nuit ! " Il n'y a plus grand monde à en manger par ici? les gens prefèrent les mirabelles sucrées . Cette année, j'en ai mis à macerer dans l'eau de vie , on verra bien ! Cette année il y a une récolte exceptionnelle.

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  21. En tant que désormais bretonne d'adoption (peut-être pas encore tout à fait adoptée !!!), mon rêve, tomber ici sur des mirabelles sauvages, j'ai trouvé un seul arbre sur les rives du Trieux ! Leur goût est di-vin ! Moi aussi, je déplore ce goût de plus en plus prononcé pour le sucre (le lobby a encore de beaux jours devant lui...), c'est pourquoi je préfère de loin tout ce que je peux trouver encore de "sauvage" dans les légumes dont l'intérêt premier réside quand même dans leur goût spécifique : à une amie qui se plaignait de l'acidité de l'oseile et qui la faisait cuire dans deux eaux avant utilisation finale, j'ai dit en riant :"Mange des épinards, si tu n'aimes pas l'acidité de l'oseille !). Bon, je vais essayer de trouver une ferme bretonne abandonnée avec des mirabelliers sauvages tout autour, mais, chut, ne pas dire à mes chats que je mange leurs testicules (euh..., à vrai dire, je crois que le véto est passé avant moi !)...

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  22. Je suuis originaire de la région Limousin. Tous les ans - mais particulièrement cette année où les pruniers croulent sous les fruits - on récolte (rarement par les gens du cru qui les considèrent méprisables... des petites prunes sauvages blondes, mais aussi violettes sur l'on appelle des "dindons" autant de noyau que de chair.. Mais un délice en confiture si l'on a la patience de dénoyauter ! J'en ai fait cette année plusieurs kilos de confitures pour le régal de famille et amis. J'ai interrogé Internet, mais sous ce nom il ne connait que que les volatiles qui font glou-glou !!Je suis persuadée que les creusois et peu-être corréziens connaissent ces petites prunes sauvages au gout délicieux !

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  23. Bonjour le Limousin, je parlais de toi avec des amis, hier !!! Originaires de là-bas, mais plutôt parisiens depuis longtemps, et secondairement bretons ! A l'occasion, je leur demanderai s'ils connaissent les "dindons", si oui, je vais pouvoir les épater ! Dommage, cependant, que ce soit loin de chez moi, je regrette vraiment mes prunes sauvages pour la confiture : ici, pas l'ombre d'un prunier sauvage, quant à mes jeunes pruniers cultivés, les corbeaux passent avant moi...

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  24. Bonjour, depuis 20 ans en Périgord et dans la même maison entourée de mon terrain laissé pour moitié naturel, j'ai découvert au printemps deux arbres un peu cachés(mais pas si petits!)couverts de fleurs blanches. et aujourd'hui, des tonnes,je dis bien des tonnes de prunes sauvages blondes et rouges. Premier geste, compote, moitié noyaux,un délice et quelle couleur ! et puis recherche de bons tuyaux pour exploiter cela. Merci pour la recette dénoyautage et moitié pour une recette et moitié noyau pour une autre. Je vais faire plein de confiture. Il y en a tant, je vais assaisonner mes voisins maraîchers bio. Je vais de découverte en découverte sur mon terrain, il recèle bien des merveilles ! Entre autres, poirier sauvage, pommier sauvage, pruniers donc, bien mieux que les fruitiers que j'ai planté il y a cinq et trois ans et qui tardent à donner.
    Les petites poires sauvages, je les épluche à l'économe, je garde bien la queue et je les fais pocher dans du sirop d'érable,en direct ou dans un deuxième temps je ne sais plus, un délice gourmand +++ pour la troupe de mes jeunes petites filles qui m'en reparlent chaque année, déçues si elles ne sont pas présentes au bon moment.
    Les petites pommes sauvages, j'en fais une gelée de pommes encore vertes qui me servira pour les fruits manquant de pectine. voir les recettes de Christine Ferber.

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    1. Bonjour Anonyme, j'imagine bien ces plaisirs de goût de vos petites-filles. Moi-même j'essaie toujours de les retrouver dans mes cueillettes pour me rappeler les goûts de mon enfance... Les sauvages ont cet avantage de mieux perpétuer ces saveurs bien marquées que nos ingénieurs s'évertuent à édulcorer pour les "formater" afin de plaire au plus grand nombre... Moi aussi, j'utilise beaucoup les petites pommes sauvages, soit pour en faire de la gelée, soit comme pectine pour les confitures de fruits qui en manquent, facile à faire : il suffit de cuire 10mn quelques pommes coupées en petits morceaux avec un citron sans zeste mais avec son ziste et un peu d'eau à hauteur, et le tour et joué (filtrer le tout avant de rajouter à la confiture en fin de cuisson).

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  25. Bonjour

    je cherche désespérément à acheter des pruniers sauvages, des voisins(dans les hautes alpes) en ont trouvés il y a quelques années dans une jardinerie qui ne les vend plus, donc pouvez vous me donner une adresse où les commander par internet.?je voudrais ,comme ces voisins, en faire une haie. merci .

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  26. Bonjour Claree,
    effectivement, on voyait il y a quelques années des pruniers dits sauvages dans les Gamm Vert ou autres enseignes de jardinerie. Mais voici bien longtemps que je n'en vois plus en vente. J'en ai quelques-uns dans le jardin mais soit ils ont germé spontanément grâce aux oiseaux, soit... ce sont des pêchers dont ils sont les porte-greffes qui sont redevenus des pruniers sauvages !!! Désolée de ne pouvoir vous donner d'autres renseignements, mais en vous promenant dans la nature, n'hésitez pas à regarder les jeunes plants qui poussent un peu partout, il suffit de les replanter chez vous, ils reprennent vite et bien, et il faudra attendre quelques petites années (trois ?) avant la mise à fruits.

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  27. Je déteste le terme de « provinciaux » qui finalement désigne la majorité des français sauf les parisiens !

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  28. pas de susceptibilité inutile pour ma part : dites "régionaux" si vous préférez, ainsi vous engloberez les parisiens qui eux aussi ont "leur" région et pas des moindres !
    Excusez que je ne gomme pas ma culture classique, je me réfère par habitude à l'origine historique du terme, et, à moins de reprendre ma scolarité à zéro, tant que Paris restera la capitale de la France, je m'en tiendrai à ce terme qu'un certain Blaise affectionnait au point qu'une de ses oeuvres le porte en titre... Chacun ses références !
    En revanche; j'emploie volontiers "régionaux" pour les produits de terroir autres que parisiens !
    Les prunes sauvages, elles, se fichent de ces bagarres dialectiques, elles sont exotiques !!!

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